header

Parole libre de l'Anocr 73

Nos membres et autres s'expriment

Afghanistan rapport de l'aumonier du 2ème REP

Notre camarade Michel LEHEU m'a transmis un rapport de l'aumonier du 2ème REP en Afghanistan et m'a demandé de le publier dans notre rubrique libre expression.

Abbé B. Jullien de Pommerol Padre du 2ème REP
Camp RAFFALLI 20260 Calvi
Rapport de fin de mission. Du 11 janvier au 16 juillet 2010

Introduction :

Ce compte rendu est celui de la mission « PAMIR XVI ».

En plus du canevas donné pour le rapport, je souhaite exposer une somme de disfonctionnements importants qui ont conduit à des dérives graves et abouti à ce qui était connu là-bas comme « l’affaire du voile ».

Bien que n’influant pas directement sur mon sacerdoce et ma mission, cette affaire vint parasiter les relations avec une partie du commandement, au détriment des vivants et des morts que nous avons eus.

Ce n’est certes pas la chose à retenir de la mission, qui sur le plan spirituel fut fructueuse en bienfaits pour nombre de militaires, mais elle dénote un écart majeur entre la troupe et le commandement. Ce qui est préoccupant, j’y reviendrai.

Lettre du Général Gélineau Vice-président de l'ANOCR en réponse à la question posée par le Lt-Colonel LEHEU

Decret 2010-890 du 29 juillet 2010 portant attribution du bénéfice de campagne double aux Anciens Combattants d'Afrique du Nord

altalt

 

 Rwanda : que justice soit faite

Notre camarade le Lt-Colonel VALLET m'envoie un témoignage du Colonel HOGARD sur les évènements du RWANDA qui bien que datant un peu, donne un éclairage intéressant qui mérite d'être mis en ligne sur notre site........

Alain CHEVALERIAS est l'animateur du site http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com qui publie très régulièrement des analyses sur les terrorismes mais aussi des informations sur l'actualité internationale et la géopolitique.

RWANDA :QUE JUSTICE SOIT FAITE !

LE CHEF DES ARMÉES A-T-IL TRAHI DES OFFICIERS SUPÉRIEURS FRANÇAIS ?

INTERVIEW DU COLONEL JACQUES HOGARD

 

décembre 2008

Alain CHEVALERIAS : Colonel Jacques HOGARD, qui êtes-vous ?
Jacques HOGARD : Je suis né en 1955 dans une famille d'officiers. J'ai donc été élevé dans la tradition militaire. Mon père servait dans l'infanterie de marine et j'ai passé plusieurs années de mon enfance en Afrique, le suivant dans ses affectations. Tout naturellement, j'ai moi aussi choisi le métier des armes. A ma sortie de Coëtquidan, j'ai choisi l'infanterie, en 1979, puis j'ai rejoint les rangs de la Légion Étrangère avant d'intégrer le 2éme REP. Nous étions dans les années 80, avec les interventions au Liban, au Tchad et en République Centrafricaine. En tant que lieutenant et capitaine, j'ai vécu là quelques années formidables. Puis j'ai suivi le parcours normal, rejoignant l'état-major de l'armée de terre à Paris, comme jeune officier supérieur en 1989, pour y préparer l'école de guerre, avant de me retrouver stationné à Djibouti, de 1992 à 1994. J'y ai vécu un séjour très dense. A l'époque, le pays venait de subir une tentative de déstabilisation de la part d'éléments venus d'Ethiopie, puis le déferlement de l'armée érythréenne en déroute, suivi de la rébellion des Afars qui menaçaient la capitale, Djibouti. J'ai personnellement beaucoup de sympathie pour cette ethnie. Ayant vécu adolescent dans ce pays et y étant retourné à plusieurs reprises comme jeune officier du 2ème REP, je connaissais ses qualités et, surtout sa fidélité à la France. De Djibouti, j'ai aussi eu la chance de participer à des interventions, au printemps 1994 au Sud Yémen, mais aussi, auparavant, en 1992/1993, en Somalie, lors de l'opération " Restore Hope ". Un grand spectacle. J'étais le " chef opération " de la force française " Oryx " envoyée aux côtés des forces multinationales sous commandement américain. Mon séjour à Djibouti s'est terminé par l'intervention au Rwanda, en 1994. Puis je suis rentré en France, où j'ai poursuivi ma carrière à la Légion avant de rejoindre le commandement des opérations spéciales (COS), créé en 1992. J'ai encore eu la chance, en 1998-1999, de commander le détachement des forces spéciales chargé d'ouvrir la voie à l'armée française lors de son entrée au Kosovo. J'ai alors eu a posteriori le sentiment de ne plus rien avoir à faire dans l'armée, ayant connu tout ce qui m'y exaltait. Je suis parti le 16 décembre 1999 en pré-retraite. Après un stage de sept mois au centre de perfectionnement des affaires (CPA), à la chambre de commerce, le 1er septembre 2000, j'ai été rayé des cadres de l'armée d'active après 26 années de service.

La coopération franco-américaine est née le jour J

Par le Général Jeffrey Schloesser

L'auteur commande la 101st Air borne Division (Air Assault) qui s'illustra le 6 juin 1944. Jusqu'au 3 juin dernier, il dirigeait les opérations de la coalition dans la zone Est de l'Afghanistan (frontière avec le Pakistan). Il rend hommage aux soldats du débarquement de Normandie et salue l'action conjointe des Américains et des Français en Afghanistan.

Aux premières heures du matin, le 6juin 1944 les «aigles hurlants» de la 101ème division aéroportée furent parachutés en Normandie, dans les pâturages de Sainte-Marie-du Mont.

Ainsi débuta le premier combat pour la liberté des soldats de cette division historique.

Il s'agissait de débarrasser le peuple français de l'occupation nazie, mais aussi et plus largement de prendre place dans le combat des Alliés pour sauver le monde libre. C'est en terre étrangère que nos vaillants soldats ont combattu, péri et finalement .remporté la victoire au service d'une idée chère à nos nations alliées: la liberté. C'est pour la même noble cause que nous sommes aujourd'hui en Afghanistan. Alors que nous commémorons le jour J, je suis frappé par la force de cette alliance forgée voici soixante-cinq ans et par sa validité confirmée aujourd'hui encore. En ce moment même, des soldats français apportent la liberté au peuple afghan et contribuent ainsi à protéger leurs propres concitoyens et ceux des autres nations de l'Alliance. L'été dernier, j'ai eu l'honneur d'accueillir les marsouins du 8ème régiment parachutiste d'infanterie de marine, baptisé Task Force Chimère parmi 23000 hommes placés sous mon commandement dans l'est de l'Afghanistan. Je leur ai confié la Kapisa, une zone hostile au nord de Kaboul. L'action de ces soldats a eu un effet immédiat et positif dans un secteur réputé pour être une base dé soutien des insurgés. Ils ont mis l'ennemie en déroute, se sont associés aux forces de sécurité afghanes et ont apporté pour la première fois l'espoir à des populations de Kapisa opprimées depuis longtemps par la tyrannie de l'ennemi.

Sorry, this website uses features that your browser doesn’t support. Upgrade to a newer version of Firefox, Chrome, Safari, or Edge and you’ll be all set.